lundi 24 janvier 2011

la petite fille était très absorbée


je reprends aussitôt ce blog pour publier une autre image qui atténue l'impression vraiment glauque du message précédent et puis la photo qui se voulait un pastiche bukovskien est vraiment trop laide ! (sauf les reflets rougeâtre sur le visage et les lèvres obtenus de façon hasardeuse par un défaut de l'appareil numérique utilisé)
je m'initie depuis peu à la photo reflex avec un autre appareil, un "vrai" Nikon : les dix ans qui viennent ne seront pas de trop pour que je le maîtrise tant soit peu moi qui suit si peu tehnophile ou du moins si techno- malhabile.
mon problème premier c'est l'encombrement de l'appareil qui rend quasi impossible de shooter avec discrétion (enfin l'adorable petite fille ici était vraiment absorbée par son jeu).
mon problème second : la multiplicité des options - je crois que j'ai un certain instinct pour le cadrage mais pas du tout pour le choix de prise de vue... bon max m'a tout de même écolé sur l'ouverture et la vitesse d'obturation qui semblent être les deux paramètres essentiels.

ce soir j'écoute du Mayall (John) il a le "blues power" c'est MCM qui voici 40 piges (quarante ans plus tôt !) m'a fait découvrir ça : elle grattait dans la salle d'étude... on avait vingt ans et le monde nous appartenait
si peu
le 24 janvier 1971
mais nous avions une jeunesse bien sage et soucieuse aussi
on ne voulait pas trop penser à ce que l'avenir ferait de nous ou ce qu'on ferait de nous
je veux me surprendre encore
ces années ne m'ont pas affectées...
je redécouvre tous les jours ce que j'ai cru découvrir un jour et j'aime encore qui m'a aimé

samedi 22 janvier 2011

claude monet expo paris

aujourd'hui samedi : denier week end de l'expo claude monet à paris : ouvert 24/24... nous décidons une tentative dès le matin. avant 9 heures à peine une demie heure de file (en fait j'ai triché un peu avec ma carte de presse pour faire entrer mib).
l'intérêt : toutes ces toiles venues de grands musées et collections étrangères et qui ne reviendront sans doute pas à paris de notre vivant (une remarque de mib). de fait je passe rapidement devant les peintures conservées au musée d'Orsay ou autres musées parisiens, mais je m'attarde longuement devant celles qui ont fait un plus long voyage jusqu'au grand palais : notamment "la capeline rouge" (Camille la première femme de cl. monet dehors sous la neige vue à travers une porte fenêtre) qui vient de Cleveland -
un bouquet de chrysanthèmes rouges (coll. particulière)
je vois la vue du jardin de Giverny (avec son fils dans l'allée qui mène à la maison au fond) dont la reproduction est accrochée dans le garage depuis des années...
des toiles de Suisse, d'Allemagne, de Russie et bien entendu des USA.
Vers la fin de l'expo ( et la fin de sa vie) trois toiles, de véritables barbouillis à la pâte épaisse et aux tons très vifs peu dans la palette habituelle "du maître" : datées 1920 - 1922, avant son opération de la cataracte (sur les conseils de son pote Georges Clémenceau) il est alors quasi aveugle sans doute. Commentaires des visiteurs étonnés ("tourmenté", "hanté par l'enfer" etc.)